L'artichaut est une belle plante au port majestueux dont on consomme avec délice le bouton de la fleur, tandis que la phytothérapie utilise avec succès les feuilles pour soigner les maladies du foie et de la vésicule biliaire.
PORTRAIT
EN PRATIQUE
CONSEILS D'UTILISATION
CONTRE INDICATIONS
LES PRÉPARATIONS
Plante vivace par sa souche, mais ne durant que trois à quatre ans. Ses feuilles sont larges et longues, très découpées, partant de la base du pied pour former de larges touffes hautes et décoratives. Le bouton floral est constitué d'écailles imbriquées, les bractées entourant l'inflorescence. Lorsque ce bouton vient à maturité il donne un capitule de fleurs semblable à celui du chardon, d'un bleu intense.
Le constituant majeur de la feuille est la cynarine qui est amphocholérétique, c'est à dire stimulant à la fois la formation et l'élimination de la bile. La feuille d'artichaut est ainsi utilisée pour soigner les troubles du foie et de la vésicule biliaire.
C'est un hépatoprotecteur et un générateur de la cellule hépatique utilisé dans les ictères (jaunisse) et leurs suites, ainsi que chez les cirrhotiques pour stimuler le renouvellement du foie. L'artichaut est fortement cholérétique, il permet de combattre la constipation liée à l'insuffisance hépatique.
Outre la cynarine, la feuille d'artichaut contient tout un ensemble de substances qui potentialisent son action bénéfique sur le foie, d'où l'intétêt thérapeutique d'utiliser une poudre totale cryobroyée de plante, plutôt que des extraits qui nous privent d'une partie des constituants et donc d'une grande partie de l'effet.
Elle est aussi hypocholestérolémiante et légèrement hypotensive.